
Je te rejoins aussi Torrente pour Desplechin, LA SENTINELLE est plutôt un bon film, son moyen-métrage LA VIE DES MORTS pas inintéressant et ROIS ET REINES comportant des scènes pas mal avec Amalric. COMMENT JE ME SUIS DISPUTÉ... MA VIE SEXUELLE, j'ai toujours souhaité le voir celui-là. Par contre, UN CONTE DE NOEL, j'en connais qui ont bcp aimé ce film (même CRITERION le considère comme une oeuvre faisant partie de l'histoire du cinéma, l'éditeur l'édite dans les semaines qui viennent), et un pote qui a détesté, hai, craché sur la vision de la mort et des rapports familiaux selon Desplechin. Une raison pour m'en faire une idée quand je le verrai sur ARTE, un lundi ou un jeudi soir en première partie de soirée... hihi
Les Desplechinneries, je parlais des réalisateurs français auteurisants du pauvre qui se prennent pour des disciples, des enfants de la Nouvelle Vague (souvent des anciens de la Femis). Pascale Ferran, par exemple, j'aime pas du tout. PETITS ARRANGEMENTS AVEC LES MORTS et L'ÂGE DES POSSIBLES
, je me souviens que c'était atroce, pire que le pire des Rohmer (MA NUIT CHEZ MAUD est à part, c'est celui que je préfère; les autres, comme ses contes, me plaisent bcp moins, avec ces dialogues hors du temps et ces jeunes adultes qui parlent comme dans un autre siècle... un style, assurément ! hihi).
Le cas François Ozon, il est autre : encore un ancien de la Femis qui fait "poil au cul !" (c'est le cas de le dire pour ce réal...) à ses profs. Enfin, plus sérieusement, aux conventions, avec ses provocs à deux balles et ses scènes de sexe scabreuses pour faire illusion. Celui que j'ai trouvé supportable et bon, c'est LE TEMPS QUI RESTE. Bon, car il a voulu faire pour une fois du cinéma, et pour la première fois en Scope. RICKY (ou sa belle vie...) hésite entre plusieurs genres, avec notamment une blague débile digne d'un conte de Noel chez les Télétubbies. Et 8 FEMMES, avec ses chorégraphies hideusement statiques... Même chez Michou, ça doit bouger un peu plus ! hihi Et pourtant, comme pour tous ces réalisateurs, je continue à regarder leurs films (je ne juge jamais avant de les avoir vus).
Bref, Desplechin et ses plus ou moins lointains descendants (même si avant lui, y avait Eustache et d'autres), ça représente l'image, la critique qu'on souvent les étrangers face à notre cinéma : "le cinéma français, c'est du cinéma intello chiant où, majoritairemenrt, ils et elles ne pensent qu'à ça" Dans le genre, je préfère Olivier Assayas qu'Arnaud Desplechin.
Tu as raison aussi, et je suis d'accord avec toi, DOBERMANN c'est marrant, rythmé, voilà. Mais c'est complètement immature, un film fait par un jeune cinéphile qui a eu du budget pour exposer son délire sur pellicule. Ce délire fonctionne (il impose ses personnages, son univers, son esthétique du début jusqu'à la fin), mais on ressent clairement cette jeunesse insouciante (le même reproche qu'on pourrait adresser à Olivier Dahan à l'époque de DÉJÀ MORT, même si je respecte ce film et son téléfilm FRÈRES. Par contre, LA PETIT POUCET, LES RIVIÈRES POURPRES 2 LA VIE NOUVELLE et LA MÔME...). Bref, pas du grand cinéma ce DOBERMANN (disons que s'il sortait de nos jours, je le découvrirai pas du même oeil, et je serai sans doute plus critique...) Des "films de branleurs" tout de même plus sympathiques que les beaufferies d'Onteniente
Oups, là on va devenir hors-sujet, le topic restant "Votre dernier LD NTSC regardé..."
