Laserdisc Plaza

En perspective :



Je me demande si il y aurait un moyen de se faire une table (de mauvais goût mais, tout de même, j'avoue...) à l'identique de celle du bar où vont Alex et ses compagnons

Voilà (pour ceux et celles qui auraient oublié ) :

Pour finir :

à l'instant:



Scénario de Chrichton, casting solide (Connery, Snipes, Keitel, Carrere, Wise) et au final c'est quand même un peu mou.
On navigue entre rebondissements paresseux, et caricature crasse, mais on passe un bon moment quand même.
Bref pas mal mais pas top.

Un Cimino mais à mi-chemin du raté et du bancal : son Desperate hours de 1990 :




Je n'en avais pas gardé un bon souvenir au moment de sa sortie, je n'ai pas changé d'avis

Après une première collaboration qui avait fait des merveilles entre l'acteur et le réalisateur (le modèle L'année du dragon), on pouvait s'attendre à mieux.

Pas mal de soucis de tournage bien sûr (Mickey qui commençe à s'en foutre de tout, apprenant tout juste ses répliques, réecriture du script en cours de tournage) mais cela n'explique pas tout !

Plus ou moins remake d'un film avec Bogart (déjà il faut reconnaître assez fade en lui-même), le spectateur a vraiment du mal à accrocher, à se sentir conçerné (des gangsters en fuite, une famille prise en otage, etc...).

Comme toujours avec ce réalisateur, il y a toujours quelques plans et/ou séquences qui en valent la peine :

La séquence d'ouverture (celle du générique en l'occurence) est vraiment splendide ; donnant à voir le lever du soleil, fond de ciel aux tons pourpres et crépusculaires duquel se détâchent des nuages chargés...

Qui n'augurent rien de bon pour les protagonistes qui n'en verront pas la fin (je parle de la jounée en question )

Parcontre, Mickey Rourke (j'étais rinde dingue de ce type à l'époque : ce côté rebelle, sa collection de Harley, son jeu à l'instinct -Rusty James, Angel heart, L'année du dragon surtout, à la limite ensuite encore Johnny belle gueule voir son L'irlandais) affichait encore sa si belle - -petite gueule -pour preuve :







Sinon, cette édition offre une assez belle image malgré quelques tâches ici et là, les sous-titres japonais ne sont pas gênants.

Ah oui, 9 semaines et demie également... (pas de moquerie )

Mais là, pour des raisons plus personnelles ici : on s'était fait tout un délire/fixation sur ce film avec ma petite amie de l'époque, allant jusqu'à répéter certaines des séquences !

On avait un mot d'excuse, on avait à peine 15 ans









La photographie était à tomber par terre

Je m'arrête là, la décence restant sauve...

manfred a écrit :En perspective :



Je me demande si il y aurait un moyen de se faire une table (de mauvais goût mais, tout de même, j'avoue...) à l'identique de celle du bar où vont Alex et ses compagnons

Une claque ce film, mais je recommande chaudement la lecture du bouquin!

m'enfin pour lire un livre avec un lecteur laserdisc ça va être dur

Gniark gniark gniark...
N'empêche, ce bouquin c'est une bombe, ne serait-ce que pour le langage développé par l'auteur, franchement ça vaut le coup! Mais c'est sans images... sauf celles que tu vas te faire dans ta tête

soline a écrit :

manfred a écrit :En perspective :



Je me demande si il y aurait un moyen de se faire une table (de mauvais goût mais, tout de même, j'avoue...) à l'identique de celle du bar où vont Alex et ses compagnons

Une claque ce film, mais je recommande chaudement la lecture du bouquin!

Oh que oui, un fameux écrivain que ce Anthony Burgess

Pour prolonger (revenir aux soucres de) l'expérience de Orange mécanique, il y a bien sûr le roman et également une sorte de "suite" : Le testament de l'orange où l'auteur en profite 2 ans après le scandale du film (un tel écrivain presque sommé de se justifier quant à son apologie -sic :deso:de la violence, j'hallucine) pour régler ses comptes avec la presse, lui-même, Kubrick et les autres...

Quel humour, quelle lucidité !

Un bref état des lieux (wikipédia, notre ami) :

Le caractère choquant et provocateur du film Orange mécanique de Stanley Kubrick ne manqua pas de susciter des réactions hostiles lors de sa sortie, même si par ailleurs beaucoup de critiques en saluaient la richesse visuelle et musicale. Anthony Burgess, qui avait participé à la campagne de promotion du film dans les médias, fut lui aussi mis en accusation en tant qu'auteur du roman original. Il se défendit d'avoir fait l'apologie de la violence et présenta son roman comme un "sermon chrétien". Cette défense parut sans doute peu convaincante, et la campagne de presse se poursuivit en 1972 et 1973, années au cours desquelles plusieurs faits divers atroces furent attribués à l'influence néfaste du film et du roman.

Anthony Burgess transposa cette expérience pénible dans son dernier roman de la série des Enderby, Le Testament de l'orange, publié en 1973.

Le roman raconte les mésaventures d'Enderby, obscur écrivain qui a adapté pour le cinéma un poème de G.M. Hopkins, Le Naufrage du Deutschland. Le cinéaste qui a utilisé son script en a fait une scabreuse histoire de jeunes nazis violant des religieuses, et le pauvre Enderby est sans cesse sommé de s'expliquer et de se justifier.

Moi et Alex... Heu... Moi et Malcolm McDowell (en 2003) !

Maxime28ans a écrit :Moi et Alex... Heu... Moi et Malcolm McDowell (en 2003) !

photo malcom mc dowell.jpg

C'était à quelle occasion