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Ordinateurs MSX & Pioneer Palcom

Continuons dans le jeu vidéo. Dans les années 80, beaucoup de compagnies pensaient que le Laserdisc serait le support du futur et deviendrait ainsi un standard. Aussi dans le jeu vidéo, de grand projets furent commencés notamment dans l’Arcade où des bornes d’Arcade à base de lecteurs de Laserdisc furent réalisées. Le support Laserdisc permettait d’avoir une meilleure qualité graphique que les autres systèmes existants à cette époque. Aussi, certains tentèrent d’introduire les jeux sur Laserdisc à domicile. Au japon comme le standard des ordinateurs était le MSX à ce moment là, c’est sur ces machines que seront édités les jeux à base de Laserdisc. Malheureusement, la plupart n’étaient que des images réelles filmées avec incrustation de quelques sprites, et sur lesquelles il fallait réaliser une action au bon moment. Cela à crée des jeux répétitifs qui se résumaient juste à faire une action à un moment précis. Dans la finalité, le Laserdisc n’a pas eu un grand impact dans le monde du jeu vidéo. Pour cela, on retrouve toujours les même inconvénients avec ce support : coût excessif des machines et du support, vendus bien plus cher que les jeux « normaux ». Ordinateurs qui géraient les lecteurs de Laserdiscs eux aussi à prix exorbitants (même si Pioneer avait fait des efforts), système basé sur le signal vidéo NTSC, se fermant ainsi au marché Européen, même si quelques essais avec des bornes d’Arcarde PAL furent réalisés. Hélas, les ventes décevantes, ont annulés tous les projets. Enfin, les joueurs n’avaient pas l’impression de vraiment jouer à un jeu vidéo avec les jeux sur LDs, mais plutôt de regarder de belles images avec juste quelques actions à faire.

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Pour pouvoir jouer avec les Laserdiscs, il vous faut bien sûr un lecteur de Laserdisc, les jeux sur Laserdiscs, et un ordinateur MSX capable de contrôler le lecteur de Laserdisc et aussi de superposer les sprites. L’autre solution consistant à avoir une borne d’arcade complète à base d’un lecteur de Laserdisc. A noter, que chaque jeu sur les machines d’Arcade avaient un hardware différent, et qu’il fallait si vous vouliez changer de jeu sur votre borne d’Arcade : non seulement changer le LD, mais également changer la carte processeur liée au jeu.

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Pour le MSX, quelques ordinateurs étaient compatibles avec les lecteurs de Laserdiscs :
– Pioneer Palcom PX-V7 (une version européenne existe, sous la référence : PX7, incompatible avec les LDs de jeux MSX)
– Pioneer Palcom PX-V60
– un ordinateur MSX combiné avec l’interface Pioneer Palcom ER-101.

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Deux autres machines sont disponibles : le Victor HC-95 mais lui fonctionne avec un lecteur VHD (voir notre page sur le VHD), et les ordinateurs SONY de la série des 900 : mais ils nécessitent une modification hardware de leur ROM, qui représente un gros travail. Sur le SONY, le lecteur de Laserdisc sera contrôlé via une interface RS-232, mais est malheureusement incompatible avec P-Basic de Pioneer. Le système audio était codé de façon particulière et propre au système MSX. Le lecteur de Laserdisc fonctionnait alors comme une disquette, il suffisait de taper la commande « CALL LD » en basic : l’ordinateur initialisait alors le lecteur de Laserdisc, puis lisait le signal audio codé, et dès qu’il l’avait reçu : le jeu se chargeait. Tous les jeux (il n’y en a pas beaucoup) sont en NTSC donc les ordinateurs PAL sont incompatibles, il vous faut absolument un ordinateur MSX japonais NTSC et compatible avec les Laserdiscs de jeux. Ou évidemment l’extension ER-101 de Pioneer. Une carte processeur qui était capable de gérer le lecteur de Laserdisc, de superposer les sprites et qui contenait le P-Basic. Cette carte est très rare, et ne fonctionne pas avec tous les ordinateurs MSX.
Pour les lecteurs de Laserdisc, voici les modèles compatibles :
– Pioneer LD-7000 (ou LD-700 pour la version US)
– Pioneer LD-500
– Pioneer LD-V1000 (ne lit pas les discs en CLV)

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D’autres lecteurs de laserdisc possèdent des entrée/sorties I/O, mais leur compatibilité avec les ordinateurs PX n’ont pas été testés. A noter que les lecteurs de Laserdiscs cités compatibles avec les ordinateurs MSX sont capables de fonctionner comme des lecteurs normaux, seuls, pour regarder des LDs de films ou autres en NTSC ! Avec les ordinateurs SONY, vous ne pourrez pas jouer avec les jeux sur Laserdisc, mais vous pourrez utiliser les images du Laserdisc pour les retravailler sur l’ordinateur et imposer des images de l’ordinateur sur les images récupérées du LD (comme avec un Genlock en fait). Vous pouvez pour cela utiliser les lecteurs de Laserdisc SONY avec une connexion RS-232 comme par exemple : SONY LDP-1450, SONY LDP-1550, SONY LDP-2000 et SONY LDP-3600.
Un autre lecteur de LD est connu mais dédié spécifiquement à l’ordinateur SONY HB-G900P, il s’agit du lecteur de LD : SONY LDP-180P. Il possède une interface IF-180 propre au système SONY. Mais ce modèle est extrémement rare.
11 jeux furent édités au Japon, ni plus ni moins, voici les titres :
– PG001-12SG, Astron Belt
– PG002-12TO, Strike Mission
– PG004-11KO, Badlands (par Konami)
– SS098-0002, Starfighters
– SS098-0003, Umi Yukaba
– SS098-0008, Inter Stellar
– SS098-0011, Cosmos Circuit
– SS098-0019, Esh’s Aurunmilla
– SS098-0044, Rolling Blaster
– LCT001, Mystery Disc 1 : Murder, Anyone ?
– LCT002, Mystery Disc 2 : Many Roads To Murder.
Si vous voulez vous lancer à la recherches de ce matériel et des titres qui vont avec préparez votre porte-monnaie, car tout ce qui est rare est cher. Sans compter, que vous n’aurez de chance de trouver cela qu’au Japon (ou peut-être sur Ebay qui sais…).

Console Jeux Vidéo Halcyon

Le Halcyon est une console de jeux vidéo basée sur le support Laserdisc, développée et conçue en 1985 par RDI Video System. Le prix initial lors de sa commercialisation, était de 2500$. Pour ce tarif, vous aviez un lecteur de Laserdisc bien sûr, couplé à un ordinateur. Seulement 2 jeux seront développés pour cette console : Thayer’s Quest et Raiders Vs Chargers avant que RDI ne fasse banqueroute. D’autres démos pour des jeux furent créées, mais les jeux jamais sortis. RDI déclarait que son ordinateur était totalement activable par la reconnaissance vocale (oui, vous lisez bien ! En fait, 100 mots étaient mémorisés) et bénéficiait d’une intelligence artificielle comme HAL l’ordinateur de « 2001 : L’Odyssée de L’Espace ». Le Halcyon à l’origine, était prévu pour fonctionner sur la base d’un lecteur CED. Lorsque le CED fut un échec, le Halcyon n’était pas finalisé, et pour faire des économies, RDI s’est tourné vers le support Laserdisc. L’un des gros obstacle de cette reconversion, était la faible capacité du Laserdisc en CAV (30 minutes par face). Basé sur un processeur Z80 avec 64K de mémoire, le module de reconnaissance vocale était lui séparé. Pariant sur le succès de l’Halcyon, des investisseurs et des constructeurs se sont alors joint au projet, et des prototypes furent construits entièrement à la main. Mais aucun ne fut finalisé et produit en masse. Les prototypes ont fini chez des investisseurs ou des collectionneurs, dont parmi eux, un certain Quinn Martin ou encore une certaine Cassandra Peterson ! Le nom de cette dernière ne vous dit rien ? Alors si je vous rappelle qu’elle est plus connue sous le nom de : Elvira, Maîtresse des Ténèbres ?

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Les jeux consistaient en deux éléments séparés : le code du jeu en lui-même était stocké sur une cartouche amovible de 16K propre à chaque jeu, tandis que le Laserdisc contenait, lui, l’image et le son (stéréo). A noter que c’est le créateur du jeu « Dragon’s Lair » (Rick Dayer) qui était à l’origine de la création de RDI, mais étrangement ce titre n’était pas au catalogue de jeux prévus sur Halcyon. Trop avancé technologiquement, l’appareil ne trouva jamais son public.

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Le LV-ROM :
LaserVision Read Only Memory

Probablement le tout premier graveur de disque optique qui à existé (sauf si vous regardiez la série tv « Supercopter » !). En fait tout est parti du projet « Doomsday » de la chaîne anglaise BBC. Tout commence en 1984, lorsque la BBC décide de faire sa nouvelle édition multimédia du projet Doomsday : un projet qui permet de sauver des données importantes en cas d’un danger qui pourrait décimer les humains. BBC fait alors un partenariat avec Acorn, Phillips et Logica. Le support choisi est le Laserdisc, seulement, il n’est pas enregistrable ! Qu’à cela ne tienne, Phillips va développer un dérivé qui va donner un Laserdisc enregistrable : le LaserVision Read Only Memory (ou LV-Rom). Ce LV-Rom sera non seulement capable de stocker de la video analogique et des images, mais également des données informatiques !

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Grâce notamment à une capacité de stockage de 300Mo par face (soit 600Mo au total sur le disque, presque l’équivalent d’un CD à 150Mo près !). Le premastering des données sera fait grâce à un ordinateur VAX 11/750 assisté par le réseau d’ordinateurs de la BBC. Les masters des LDs seront produits et testés par Phillips dans leur quartier général à Eindhoven. Pour visualiser les Laserdiscs pressés avec les données informatiques, il faudra un ordinateur Acorn de la BBC, avec un contrôleur SCSI, et coprocesseur-contrôleur Phillips VP415 spécialement produit pour ce lecteur de Laserdisc spécifique, ainsi qu’un Genlock vidéo. L’ordinateur était assez évolué, puisqu’en plus du clavier, il disposait d’un trackball. Le logiciel qui animait tout ceci fut écrit en BCPL : un précurseur du langage C. Le projet fut stocké sur deux laserdiscs gravés en CAV :
– The Community Disc contenant des réflexions personnelles sur la vie en Angleterre, et des navigations sur des cartes géographiques de l’Angleterre.
– The National Disc contenait lui diverses données dont celles de 1981 : Census. Des photographies de professionnels de la photo, de la réalité virtuelle, sur la face B se trouve de la vidéo.

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Le projet était assez élaboré avec une navigation grâce à une galerie virtuelle d’images, des fonctions de zoom, de gigantesques vues des régions capturées, etc. : les disques contenaient 50 000 images, 250 000 pages de texte, 24000 cartes et des millions de statistiques à explorer.

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Le lecteur de LV-Rom conçu par Philips fut le seul lecteur de Laserdisc avec une interface SCSI, c’est également le seul lecteur à pouvoir être utilisé pour le Doomsday Project. Il fut produit en très petite quantité, et est vraiment très rare ! Beaucoup critiqué par la suite lorsque le Laserdisc est tombé face au DVD, et surtout après l’apparition des graveurs de CDs, ce projet reste néanmoins mémorable pour la démonstration technique de ce qu’on était capable de faire avec le support Laserdisc, et beaucoup d’ingéniosité !

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Le VHD :
Video High Density

Inventé en 1978 par la compagnie Japonaise JVC (conjointement avec Matsushita), contrairement au Laserdisc, ce n’est pas un laser qui lit le disque, mais un saphir. Ce dernier sert de support à une électrode qui lit le disque en matière plastique. Sa technologie se situe entre le « Selecta Vision » de RCA et le « LaserVision » de Philips. Le VHD (pour Video High Density) devait être le support parfait, et avait pas mal d’avantages pour lui par rapport au CED par exemple. Pour commencer, le prix : en effet, le disque est fait de la même matière que les disques vinyls (une sorte de PVC), ce qui permettait aux presseurs d’utiliser leur chaîne de pressage audio des 33T Vinyls pour faire les VHD.

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Une capacité vidéo assez importante : comme le Laserdisc, le VHD peut contenir 60 minutes de vidéo analogique par face, soit au total 2H pour un disque. Un accès aléatoire, un arrêt sur image, le ralenti et l’accéléré sur l’image, ainsi que la lecture arrière, du fait que le bras du saphir était servo-controlé. Enfin, sa qualité d’image était un peu meilleure que le CED : le VHD affichait 250 lignes soit un léger mieux que les cassettes vidéo également. Ce standard, devait d’ailleurs remplacer la VHS. Néanmoins, même si le procédé se rapproche du disque laser : vitesse de rotation du disque VHD élevée (à 900 Tours/minute), disque PVC qui ne contient pas de sillons mais un tracé en spirale avec des creux microscopiques (comme le CD ou le Laserdisc), il y a quand même un phénomène d’usure dû au saphir qui frotte sur le disque pour le lire. Le saphir avait une durée de vie de 2000 heures, et 10 000 lectures pour le disque lui-même, malgré le fait qu’il soit protégé dans une coque plastique. A ce propos, présenté comme une sorte de disquette géante, on introduit la coque plastique dans le lecteur, et c’est lui qui se charge d’extraire le disque de son enveloppe et fait ressortir la coque. En 1986, JVC fera évoluer son support en y ajoutant le procédé dolby surround (toujours sur des pistes sons analogiques) utilisé au cinéma, et l’effet 3D relief : attardons-nous quelques lignes sur ce dernier point.

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En fait, le relief est apparu dans les années 80 pour la première fois (rappelez-vous en 1982 – 1983 avec la sortie des « Dents de la Mer 3 » en relief avec les lunettes en carton) et voici donc près de 30 ans qu’on essaye de nous fourguer cette technologie miteuse ! La console de jeux vidéo « Master System » de SEGA avait déjà tenté le coup pour un résultat désolant. Aussi, c’est en 1985 que JVC introduit la 3D sur les disques VHD. Compatibles avec les lecteurs classiques, ceux-ci pouvaient « s’upgrader » grâce à un adaptateur qui se connectait sur le port AHD du lecteur. Les lecteurs 3D avaient d’ailleurs un bouton sur la face avant, et qui permettait d’activer ou de désactiver la 3D (ça ne vous rappelle rien ?). La 3D est en outre rendue grâce à un système de lunettes qui se branchaient sur la face avant du lecteur. Du fait du système d’enregistrer 2 fois la même image pour fournir l’effet relief, les VHD 3D étaient limités à 30 minutes par face de vidéo. Heureusement, l’expérience non concluante fut de courte durée, et visiblement il n’y aurait eu que 22 films sortis en 3D dont le fameux Jaws 3-D (« Les Dents de la Mer 3 ») . Pour le VHD classique, ce sera plus d’une centaine de titres. Outre le fait d’être un lecteur de média vidéo, le VHD à aussi été utilisé pour le jeu vidéo : surtout grâce aux ordinateurs MSX . Très connu au japon, cet ordinateur à fait un malheur dans son pays, il est plus méconnu en France et très difficile à trouver aujourd’hui. Un titre de jeu est assez connu sur VHD, il s’agit de « Macross SF Challenge Game » reprenant l’univers de Macross (« Robotech » en France).

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Le TED :
Television Electronic Disc

De 1975 à 1977, sera développé le TED pour : Television Electronic Disc. Un appareil capable d’enregistrer la tv sur un disque optique. Ce sont deux compagnies allemandes qui travaillent dessus : Telefunken et Teldec. Le procédé utilise un disque en plastique PVC souple de 8 pouces avec une rotation de 1500 Tours/minute (25 images/seconde pour une minute = 1500). Là encore, c’est un diamant qui est en contact avec le disque et c’est un cristal piezo-électrique, qui délivre le signal électrique nécessaire à l’enregistrement / lecture de la vidéo.

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Les disques de 8 pouces pouvaient stocker 5 minutes de programme, et les disques de 12 pouces : 12 minutes. Il n’y avait pas de plaque tournante : seul le disque tournait et était en contact avec la diode qui lisait la structure rainurée du disque. La gravure n’était pas en forme de spirale, mais composée de cercles concentriques. Malgré sa finesse, le disque avait une durée de vie de 1000 lectures. Ceci dit, l’usure était bien au rendez-vous, et semblait le principal problème. L’image devient floue, et surtout instable au fil du temps.

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La connexion était en prise UHF type antenne pour télévision (même procédé d’enregistrement que le magnétoscope classique par la prise UHF) : à cette époque la Péritel n’existait pas encore. Pour l’audio, l’appareil enregistrait en Mono, et malgré la faible bande passante (40 à 12500Hz) c’était correct pour l’époque (1975 je le rappelle). L’appareil enregistre du PAL (2.8Mhz de bande passante pour la luminance et 500khz pour la Chrominance). Face à l’émergence de la cassette vidéo et du magnétoscope, ce fut un échec. Certains lecteurs/enregistreurs sont encore trouvables actuellement comme le TP 1005 de Telefunken, mais les disques eux sont plus difficiles à trouver.

Le CED : Capacitance
Electronic Disc

C’est en 1974 que le SelectaVision est choisi comme technologie par la firme américaine RCA. C’est un système à lecture capacitive proche de celui des Vinyls audio. En effet, le disque CED (pour Capacitance Electronic Disc) à lui des sillons sur sa surface, et c’est une fois de plus un saphir qui lit les informations. Le disque en PVC, accouplé à ce système moins onéreux que le VHD, avait également une moins bonne qualité d’image. Il ne permettait pas l’arrêt sur image, avait un son stéréo et la tête de lecture, ainsi que le disque s’usaient plus rapidement. A sa sortie, après 17 ans de recherches, le support était déjà dépassé par le magnétoscope. Ce sera un échec retentissant pour RCA qui y laissera la somme de 600 millions de dollars. La société accusera l’essor des magnétoscopes comme cause de son échec, en fait ce seront surtout les problèmes techniques rencontrés par la firme pour le mettre au point et les dissensions en interne qui en seront les vrais responsables.

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Les capacités du CED sont presque identiques au VHD : 60 minutes de vidéo analogique par face soit au total 2H sur un disque. Par contre la vitesse de rotation du disque est plus lente : 450 Tours/minutes. Si la majorité des titres sont en mono, vers la fin du support intervenue en 1984, des titres en stéréo furent édités. A noter, qu’ils disposent comme pour le laserdisque du filtre « CX » propre aux pistes audios analogiques présentes sur le CED. Au début du support seuls quatre constructeurs faisaient des lecteurs CED : RCA, Hitachi, Sanyo et Toshiba. Mais d’autres marques viendront les rejoindre un peu plus tard. Au lancement du CED, 50 titres étaient présents, avant que d’autres éditeurs ne s’intéressent au support, et avant que la production de CED ne se termine définitivement en 1986.

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Pour les fonctions vidéo, le CED disposait d’une avance rapide, d’une avancée avant/arrière, et d’une pause : mais pour cette dernière fonction, il n’affichait pas une image immobile mais un écran noir. Le point noir, étant comme pour le VHD : l’usure du saphir et des disques sur la durée.

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Vintage

LASERACTIVE, LV-ROM, HALCYON, MSX, LECTEUR DE LD PALCOM…
LE LASERDISC ET SES DERIVES

Penser que la technologie du Laser sur disque optique fut seulement utilisée pour le Laserdisc que nous connaissons tous, est une erreur. En fait dès les années 70-80, beaucoup de projets furent lancés, pensant que le LD allait s’imposer en tant que standard comme l’est devenu le Compact Disc Audio ou plus tard le DVD par exemple.
Revenons donc en arrière (merci Marty McFly) et revoyons les inventions dérivées de la technologie du LD. Elles ne sont pas forcément répertoriées dans l’ordre chronologique…

Sommaire

1) La Concurrence :

Le VHD : Video High Density
Le CED : Capacitance Electronic Disc (Selectavision)
Le TED : Television Electronic Disc

2) Les Dérivés du Support Laserdisc :

Le LV-ROM
Console de Jeux Vidéo Halcyon
Ordinateurs MSX et Pioneer Palcom
Console de Jeux LaserActive : Voir notre page dédiée
Le Laserdisc et la Haute-Définition Hi-Vision/Muse : Voir notre page dédiée
Le HDVS : Le Laserdisc HD par SONY : Voir « La Gazette de Laserdisc_Plaza » n°2

Voilà pour les principales inventions dérivées du LaserDisc, à la vue de la pléthore d’idées qu’il y avait avec ce support, il se peut que d’autres aient été réalisées. Pour finir cet article, j’aimerai remercier « Osmose » du site internet GAMEPEDIA pour son aide. Vous pouvez d’ailleurs avoir plus de renseignements sur leur forum pour le laseractive, etc. Un grand merci également à Adrian Graham du site Internet « Binary Dinosaurs » pour la partie LV-Rom.

J’ai réalisé cet article grâce à mes recherches sur le net, et la compilation de toutes les infos (& images) trouvées sur ces sites :

– Gamepedia, via Osmose et les infos transmises du forum. Pour le VHD et le Laseractive.
– Binary Dinosaurs, et son Webmaster Adrian Graham pour le LV-Rom et le projet « Doomsday » de la BBC.
– Article de présentation sur VisWiki (en anglais) avec la vidéo de présentation du Halcyon, très intéressante.
– Article très instructif sur le LV-ROM et sa partie technique, du site Microcomputer.org.uk.
– Flickr avec de belles images du LVROM !
– Le Forum 3-D MOVIE MANIA pour la partie VHD 3D !
– Disclord.Tripod.com pour la partie VHD 3D et CED.
– Un petit descriptif du VHD.
– The Video Game Console Library : un site très complet sur le Halcyon ! Et sur le LaserActive !
– Page Wikipedia pour la présentation du Halcyon.
– Page Wikipedia pour la présentation du projet Doomsday de la BBC et du LV-ROM.
– Volkers Tech-Blog. Un blog très complet sur le TED et plus spécifiquement le lecteur Telefunken TP-1005 (Tout en Allemand).
– Une petite video sur un jeu MSX sur VHD !
– MCCW : La page web qui m’a bien aidé pour la partie MSX et Pioneer Palcom.
– Home Computer Museum. Un site pour les photos des Pioneer Palcom. Une collection impressionnante d’ordinateurs.
– RadioMuseum. Une fiche descriptive du TED.
– National Museum. Pour voir des images du lecteur CED et du lecteur TED.
– Wikipedia. Page sur le TED.
– Terramedia.co.uk. Une page sur le TED.